MBDA a procédé avec succès au premier tir de qualification du missile Anti Navire Léger ANL/Sea Venom.
/MBDA a procédé avec succès au premier tir de qualification du missile Anti Navire Léger ANL/Sea Venom.
MBDA a procédé avec succès au premier tir de qualification du missile Anti Navire Léger ANL/Sea Venom. Le tir, qui s’est déroulé le 20 février 2020 sur l’Ile du Levant au centre d’essais de missiles de la Direction Générale de l’Armement Essais de missiles (DGA EM), marque le franchissement d’un nouveau jalon majeur du programme de coopération franco-britannique.
Le missile a été tiré depuis un hélicoptère Dauphin de DGA Essais en vol progressant à une altitude proche de la hauteur minimale nécessaire au lancement du missile, ce dernier atteignant sa vitesse de croisière alors qu’il effectuait un vol rasant (sea-skimming). Pendant la dernière phase du vol, l’opérateur a utilisé les images provenant de l’autodirecteur à infrarouge –transmises par la liaison de données- du missile pour ajuster le point d’accrochage sur la cible. Le missile a ensuite suivi le point désigné jusqu’à atteindre la cible avec une précision extrême.
Ce tir a permis de tester le missile jusqu’aux limites de ses capacités. Il succède à deux autres tirs qui ont notamment démontré les capacités d’accrochage avant tir (Lock On Before Launch – LOBL) et d’accrochage après tir (Lock On After Launch – LOAL) de l’ANL/Sea Venom. Ces tirs avaient en outre permis de valider les capacités de vol rasant et d’autoguidage du missile qui utilisent les images transmises par son autodirecteur à imagerie infrarouge non refroidi.
L’ANL/Sea Venom est un missile antinavire spécialement conçu pour les hélicoptères embarqués
L’ANL/Sea Venom est un missile antinavire spécialement conçu pour les hélicoptères embarqués des forces navales françaises et britanniques et est adaptable à un large spectre de plateformes. Il peut engager sans risque des bâtiments ennemis en les distinguant des embarcations civiles, y compris dans des zones littorales très encombrées, et est capable de neutraliser une grande variété de cibles, allant des petites embarcations rapides jusqu’aux bâtiments plus importants –en mer aussi bien qu’à quai- ainsi que des objectifs côtiers.
Le CEO de MBDA, Éric Béranger, a déclaré : « L’ANL/Sea Venom est le premier programme de coopération franco-britannique à bénéficier pleinement de nos Centres d’Excellence créés à la suite d’un accord intergouvernemental ratifié en 2016 par les parlements des deux pays. MBDA met tout en œuvre pour le succès du programme ANL/Sea Venom. Pour nous, ce programme doit démontrer les bénéfices de l’étroite coopération entre le Royaume-Uni et la France en matière de défense afin d’améliorer les capacités souveraines de nos deux pays en matière d’armements tout en en réduisant les coûts. »
La Royal Navy britannique utilisera l’ANL/Sea Venom sur son AW159 Wildcat, en remplacement du Sea Skua, tandis que la Marine Nationale française intégrera le missile à son futur Hélicoptère Interarmées Léger Guépard.
Crédit photo: MBDA